WILLIAMS ALBERTO HERNÁNDEZ/VENEZUELA/ EDICIÓN BILINGÜE ESPAÑOL - FRANCÉS/POR : JUSTINE TEMEYISSA PATALÉ/CAMERÚN/LA CASA QUE SOY
1.-
Corporeidad estoica
ante el vaivén de tus aguas
Ondas vibrantes
de la energía sublime del amor
Lienzo que te forma
y se forja en la retina madre
Galaxia en ebullición
con prismas y trazos
donde la vida se crea y recrea
Tus labios invocan
el enlace de entrada al portal
que siempre nos ha nombrado
Eterna amante, tú.
*
La corporéité stoïque
face au va-et-vient de tes eaux
Ondes vibrantes
de l'énergie sublime de l'amour
Toile qui te façonne
et se forge dans la rétine mère
Galaxie en ébullition
avec ses prismes et ses traits
où la vie se crée et se recrée
Tes lèvres invoquent
le lien d'entrée au portail
qui nous a toujours appelés
Éternelle amante, toi.
2.-
El rocío del colibrí era tu mirada
mientras hablabas del hecho creativo
De pronto a mi izquierda un aleteo
eran tus ojos hurgándome
No sé si el lienzo plasmó aquella imagen
cientos de estrellas invitándonos a volar
Vi baile
vi festejos al mar de tu cuerpo
Cantabas
y seguía tu voz buscando mis labios
Me invitabas a sonreír ¿o besar?
nunca lo sabré
contigo cuadra la alegría
¡No es simulacro!
es canción, es ofrenda, es amor
La m de tu nombre nombra
el concepto del amor
y te nombra Mujer…
*
Ton regard, rosée de colibri,
tandis que tu parlais de l'acte créatif.
Soudain, à ma gauche, un battement d'ailes,
c'étaient tes yeux qui me sondaient.
Je ne sais si la toile a su rendre cette image,
des centaines d'étoiles nous invitant à voler.
J'ai vu la danse,
j'ai vu des fêtes à la mer de ton corps.
Tu chantais,
et ta voix cherchait mes lèvres.
Tu m'invitais à sourire, ou à embrasser ?
Je ne le saurai jamais.
Avec toi, la joie prend tout son sens.
Ce n'est pas un simulacre !
C'est un chant, c'est une offrande, c'est un amour.
Le M de ton nom nomme
le concept de l'amour
et il te nomme Femme…
3.-
Aromas de ciudad
Cariño
hoy te quise sorprender
con un manojo
de todos los tulipanes, rosas y orquídeas
que habitan en mi desierto baldío
Un gesto de amor
que en la serenidad de tu sonrisa
alcance esplendor
Mas el desierto pudo más
que las flores
Y mi triste mirada
otra vez sepulta
las fragancias de un Paris
que sobre rieles avizoran
el final
la estación lúgubre
donde no te he de llevar
Aquí cancelo el boleto
un solo viaje, un solo pasajero
Abordo la maraña de estaciones
y me sumerjo en esta Babel.
*
Senteurs de la cité
Mon amour,
aujourd'hui j'ai voulu te surprendre
avec un bouquet
de toutes les tulipes, roses et orchidées
qui habitent mon désert aride.
Un geste d'amour
pour qu'il prenne toute sa splendeur
dans la sérénité de ton sourire.
Mais le désert a eu raison
des fleurs.
Et mon regard triste
ensevelit de nouveau
les parfums d'un Paris
qui, sur les rails, annoncent
la fin.
La gare lugubre
où je ne te mènerai pas.
Ici, j'annule le billet,
un seul voyage, un seul passager.
J'embarque dans le dédale des stations
et me plonge dans cette Babel.
***







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